Flame Berserkers

Dweghom

Tous les Dweghom possèdent une incroyable affinité avec les éléments de la Terre et du Feu, héritage des luttes que leurs ancêtres ont menées contre les Dragons et leurs créations. Si ce don se manifeste de façon limitée chez la plupart d'entre eux, leur conférant une endurance et une force exceptionnelles, il est beaucoup plus intense chez un petit nombre d'entre eux. Au sein des Clans, ces âmes sont confiées aux Tempérés. Là, elles sont confrontées à un choix : soit l'entrave de leur Don pour que l'individu puisse retourner dans son clan et vivre en paix, soit sa maîtrise sous la tutelle des Tempérés. Laisser le Don se déchaîner, c'est s'exposer à la mort, le corps étant submergé de façon atroce à mesure que le pouvoir s'accroît au-delà de leur capacité à le maîtriser. Incapable d'évacuer ce pouvoir, il s'infiltre lentement dans sa forme physique, réduisant la chair et les os en cendres, ou cristallisant et pétrifiant le porteur de l'intérieur.

Pour un véritable croyant ardent, ces choix sont tout simplement inadmissibles. Leurs ancêtres leur ont donné la force de la Terre et le pouvoir du Feu pour combattre leurs maîtres et créateurs. Même face à la mort, toute autre voie est une insulte aux ancêtres qui les ont libérés de l'esclavage. Parmi les Ardents, les berserkers des flammes forment une petite confrérie qui, douée plus que ses pairs de la puissance brute de l'élément Feu, ne cherche pas à le maîtriser ou à le dompter, mais plutôt à l'incarner.

Pour la plupart d'entre eux, cette transition a lieu au cours de la DheukorroLa descente, le sentier de passage que tous les Ardents doivent emprunter pour prouver leur dévouement. Le stress et le danger de cette épreuve réveillent souvent leur Don. Leurs corps, leurs armes, certains disent que leurs âmes mêmes s'embrasent une fois que leur pouvoir est libéré. Ces initiés abandonnent la famille avec laquelle ils ont voyagé, s'enfonçant dans les ténèbres les plus profondes, sans personne à leurs côtés, si ce n'est le pouvoir qui fait rage en eux. Nombreux sont ceux qui succombent aux dangers qui rôdent dans ces sombres tunnels, mais ceux qui survivent sont instinctivement guidés toujours plus loin dans les ténèbres.

Personne ne parle de ce qui se passe dans les profondeurs, mais lorsqu'ils en reviennent, ils ont changé : leur corps porte des implants rudimentaires qui compensent les pertes qu'ils ont subies à cause des ennemis ou des flammes, tandis que leurs bras d'obsidienne et le peu d'armure qu'ils portent sont imperméables aux flammes et à la chaleur qu'ils génèrent. Sur le champ de bataille, le feu élémentaire qui brûle en eux leur confère une vitesse et une puissance que peu d'autres peuvent espérer égaler, augmentant en puissance et en rythme au fur et à mesure que le conflit fait rage. Bientôt, chaque berserker est englouti dans une couronne de feu qui tourbillonne autour de lui, réduisant en cendres les ennemis de moindre importance, avant même que ses haches mortelles ne fassent des ravages.

Dans leur esprit, il s'agit d'un échange favorable : la vie contre la gloire, le temps contre la valeur. Ils considèrent ces dons, et la façon dont ils les utilisent, comme une manifestation de la liberté même pour laquelle leurs ancêtres ont brisé le monde. Ils mourront au combat ou seront consumés par leur propre pouvoir. D'ici là, ils vivront sans remords ni retenue, et jamais sans Aghm, sans valeur.  

C'est ce qui fait des Berserkers des flammes un ennemi si terrifiant à affronter. Ce n'est qu'en les affrontant sur le champ de bataille que l'on peut vraiment comprendre que derrière les flammes tourbillonnantes et la rafale de haches chauffées au rouge se cache un être qui a consciemment choisi l'immolation plutôt que la survie, la destruction plutôt que la préservation, la mort de ses ennemis au prix de la sienne.

Cette boîte contient : 12 figurines en plastique (avec l'option de deux modèles de commandement), 3 socles d'infanterie en plastique, 12 socles en plastique et 1 carte de commandement.